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16/04/2019
whizz549
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Le 15 avril 2019 vers 18h50 se déclare un mystérieux incendie au milieu des travaux de restauration de la flèche d'Eugène Emmanuel Viollet-le-Duc alors que les ouvriers ne sont déjà plus sur place depuis 17h. Négligence, malveillance ou autre? Notre-Dame a survécu aux guerres de religion, à la Révolution, au nazisme mais pas à notre société ridicule.
Un point extrêmement troublant est à noter : l'alarme s'est déclanchée à 18h20 une première fois sans raison apparente et une deuxième fois à 18h43 début du brasier. Ces 23 minutes d'écart ont-elles servi à éviter des victimes en faisant évacuer les gens. Curieux! D'autant plus que déjà le 17 mars l'église Saint-Sulpice avait subi une attaque incendiaire et que la basilique de Saint-Denis avait au début du même mois de mars subi une dégradation de son orgue et de plusieurs vitraux par un déséquilibré pakistanais.
La couleur jaunâtre et laiteuse de la fumée s'échappant du toit a vraiment de quoi surprendre également. Quelle explication?
Cet événement est à la fois une calamité et une aubaine. Une calamité parce que l'extraordinaire charpente avait des poutres dont certaines, de récupération, dataient aussi loin que le 9ème siècle et une aubaine parce que la flèche kitsch de Viollet-le-Duc (1859) n'avait rien de commun avec le petit clocher de 1250 démonté de 1786 à 1792.

Notre Dame

Rappelons que seulement un an d'ISF c'est environ 3,5 milliards d'euros donc largement suffisant pour réhabiliter Notre-Dame. Pourquoi ce silence? Pourquoi cet abandon de l'ISF d'autant que maintenant ces personnes jadis taxées font des dons. C'est consternant d'absurdité.

Notre Dame

Observez les contreforts brisés derrière les gargouilles. Bizarre! (photo prise le 25/08/2016)

Notre Dame

Que font ces deux cheminées pas très gothiques à droite? (photo prise le 25/08/2016)

En y regardant de plus près, nombre de mes photos (non publiées) montrent des zones bricolées et des pierres plus ou moins abîmées.
Un budget de 350 000 000 d'euros pour l'entretien du patrimoine français est une farce. Faire appel à des entreprises privées est une deuxième farce très coûteuse. Ne parlons même pas du loto du patrimoine, troisième farce digne des bricoleurs et camelots qui nous dirigent.
Un budget alimenté et égal à l'ISF s'impose. Une entreprise d'État composée de compagnons identifiés et embauchés à vie serait plus pertinente et moins coûteuse sans compter le retour sur investissement.

Notre Dame

Notre-Dame, l'évêché et le cloître en 1830

 

Notre-Dame au cœur de l'histoire

Le toit de Notre-Dame de Paris

Le drame de Notre-Dame et l'état de notre patrimoine (F. Asselineau)

Lina Margy - Notre-Dame des amours (1942)

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